Les augmentations salariales rétroactives pour 2023 dues depuis janvier seront traitées comme une partie autonome du salaire mensuel aux fins de la retenue à la source de l’impôt sur le revenu lors de leur paiement.
Dans le contexte actuel de forte inflation, les négociations salariales ont mis plus de temps à aboutir cette année, et il existe également des situations d’augmentations supplémentaires, qui peuvent être rétroactives au mois de janvier.
Dans ces situations, le paiement des montants en question (paiements rétroactifs) est soumis à un régime spécial de retenue à la source, comme le prévoit le Code IRS, qui stipule que « lorsque les revenus de catégorie A ou H sont payés ou mis à la disposition du titulaire au cours d’un mois de la même année qui est différent du mois auquel ils se rapportent, l’impôt est recalculé et seule la différence entre le montant ainsi déterminé et celui qui, en référence à la même période, a éventuellement été retenu, est retenue ».
En d’autres termes, comme l’a indiqué, en réponse à Pp, une source officielle du ministère des finances, « lorsqu’il y a un paiement rétroactif pour des mois de la même année, l’impôt est recalculé et seule la différence entre ce qui a été calculé et ce qui a éventuellement déjà été retenu est retenue ».
Dans le cas de la fonction publique, qui recevra ce mois-ci l’augmentation provisoire de 1 %, la solution est différente, le gouvernement ayant décidé que le montant correspondant aux montants rétroactifs de janvier à avril « ne fera pas l’objet d’une retenue » de la part de l’IRS.
Par ailleurs, le ministère des Finances a annoncé aujourd’hui qu’il avait donné des instructions aux entreprises du secteur des entreprises publiques pour qu’elles traitent l’augmentation salariale supplémentaire de 1 % annoncée en mars pour l’administration publique.
« Le gouvernement a donné des instructions aux entreprises du secteur des entreprises publiques pour qu’elles mettent en œuvre une politique de rémunération qui tienne compte des augmentations provisoires de 1 % pour l’administration publique, à la suite de l’augmentation extraordinaire pour les travailleurs du service public annoncée en mars », a déclaré le ministère de Fernando Medina dans un communiqué.
Selon le ministère des Finances, « dans un ordre adressé aux administrations des entreprises du secteur commercial de l’État, le ministère des Finances précise qu’en 2023, elles pourront procéder à une augmentation supplémentaire de la masse salariale globale jusqu’à 1 % de plus.